Le gouvernement algérien avait usé de procédés d’expulsion collective au cours des années 1963, 1965, 1967, 1968 et 1975, au lendemain de l’organisation de la Marche Verte, dans la foulée de sa position hostile au parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc.
L’armée, la gendarmerie et la police algériennes avaient forcé les portes et investi les maisons des familles marocaines le 8 décembre 1975, de surcroît jour de l’Aid Al Adha, pour arrêter les hommes, terroriser les enfants et agresser les femmes avant les conduire dans des centres de détention où ils avaient subi les pires formes de torture corporelle et psychologique, rappelle l’Association dans sa lettre.
L’Association souligne qu’il appartient à cette commission internationale d’enquête d’entendre les témoignages et dépositions aussi bien des responsables algériens de l’époque que des victimes, et de se référer, à propos de ce drame, au rapport d’Amnesty international et aux registres du comité international de la croix rouge (CICR), du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et des services du ministère de l’Intérieur à Oujda.
L’Association de défense des Marocains victimes des expulsions arbitraires d’Algérie avait été créée en juillet 2005 à Nador. Des associations similaires ont été constituées à Rabat et Meknès.
MAP