Plusieurs disaient que la gloire du football au pays de la Samba était révolu, sa pratique démodée. Le temps de la finale de la Coupe des Confédérations, ils auront saisi à quel point ils avaient tort. La Seleçao brésilienne a non seulement remporté, mercredi soir à Frankfort, la coupe avec un score sans appel de 4-1 mais elle a également prouvé, une fois encore, que les dieux du ballon rond sont brésiliens. A la peine depuis le début de cette compétition, les Brésiliens n’ont fait qu’une bouchée de leurs solides rivaux. Moins qu’une rencontre à armes égale, la finale aura été une démonstration de force sans pitié pour leurs rivaux dans un duel au sommet qui en dit long sur la suprématie sud-américaine.
Grâce à ses artistes de haut vol, dont Leito Adriano auteur d’un doublé comme en demi-finale, le Brésil a fait sensation. Adriano ouvrait le score dès la 11ème minute sur une grosse frappe à une vingtaine de mètres de la cage de German Lux. Juan Riquelme, un des meilleurs argentins du tournoi, essayait de répliquer mais ne cadrait pas. Sur l’action qui suivait, Kaka décochait une frappe tendue du pied droit qui se logeait dans la lucarne opposée (15e). A la seconde période, les Brésiliens ont encore inscrit deux buts pour succéder sans coup férir à la France au palmarès de cette épreuve. Les Argentins n’avaient pas le temps de se remettre dans le match que le prodige du FC Barcelone, Ronaldinho inscrit le troisième but. A la réception d’un centre de Cicinho, l’ancien protégé de Luis Fernandez effectuait une reprise du plat du pied qui passait entre les jambes de Lux (47e). Adrinao sautait à la réception d’un centre de Cicinho pour placer de la tête la balle au ras du poteau et devenir le meilleur buteur de la compétition avec cinq réalisations (65e).
Le public allemand, qui avait pu fêter la troisième place de son équipe vainqueur peu de temps auparavant du Mexique (4-3 après prolongations) se régalait. Et le spectacle n’était pas fini avec ces diables de la Seleçao en pleine euphorie.
Dans la foulée, Pablo Aimar parvenait enfin à sauver l’honneur des Gauchos d’une tête plongeante sur un centre de Cesar Delgado (65e).
Les Argentins mettront certainement du temps à se remettre d’une telle humiliation. Un résultat et une prestation qui prouvent que les beaux jours du football mondial, c’est toujours au Brésil, et en Amérique Latine de manière générale, qu’ils se feront.
source:aujourdhui
Mots clésCoupe des Confédérations
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