Après avoir ouvert le score sur un coup-franc dévié par Deisler (21), l’attaquant de l’Inter Milan a provoqué le penalty transformé par Ronaldinho (43), avant d’inscrire lui-même le troisième but de la Seleçao d’une frappe croisée du gauche (76).
Un doublé et une action décisive qui lui ont logiquement valu le titre d’homme du match décerné par un jury d’experts de la Fédération internationale de football (FIFA). Je suis très heureux d’avoir marqué ces deux buts, mais le groupe m’a aidé à le faire, a commenté le Brésilien.
Adriano avait déjà marqué de son empreinte cette compétition, en inscrivant le premier but du Brésil face à la Grèce (3-0) d’une frappe monumentale de son pied gauche doré. Mais il avait ensuite disparu contre le Mexique (0-1) et le Japon (2-2).
Statique, il semblait marquer le pas physiquement. La journée de repos accordée à ses joueurs jeudi par le sélectionneur brésilien Carlos Alberto Parreira lui a visiblement fait du bien.
J’ai connu des hauts et des bas lors des cinq derniers matches, mais aujourd’hui (samedi) j’ai trouvé le bon rythme et j’espère continuer ainsi, a-t-il déclaré. Intenable, celui que l’on a souvent décrit comme le successeur de Ronaldo, a bataillé sur tous les fronts. Il n’a pas hésité à décrocher sur les côtés, comme sur l’action du penalty, où il a provoqué la faute de Huth à la suite d’un débordement sur l’aile droite.
Une action symbolique des souffrances qu’a endurées la défense allemande face à la puissance de cet attaquant de 23 ans (1,89 m, 87 kg).
Le Brésilien est en passe de conclure en beauté une saison démarrée sur les chapeaux de roue. Lors de ses 21 premiers matches, toutes compétitions confondues, il avait inscrit 19 buts. Mais notamment gêné par une blessure à un mollet, il avait ensuite connu un coup d’arrêt en hiver, restant ainsi muet pendant deux mois et demi de décembre à fin février.
Membre de l’équipe victorieuse de la Copa America l’an dernier, il a l’occasion mercredi à Francfort de remporter un deuxième titre avec le Brésil face au vainqueur de la seconde demi-finale Mexique-Argentine, disputée hier à Nuremberg.
Peu importe l’adversaire, ce sont deux équipes très fortes, a-t-il estimé. Nous devrons être sur nos gardes mais nous sommes très bien préparés et nous avons les capacités pour être champions.
source:lematin