Infos du Maroc
Les participants se sont interrogés, lors de cette rencontre organisée par le Centre d’Information et d’observation des femmes marocaines (CIOFEM) et l’école de l’Egalité et de la Citoyenneté, sur un ensemble de modes de ‘prise en charge’ du corps (esthétique, politique, droit, psychanalyse..) qui en font un support et une cible, une médiation et un espace de création, de règles ou de normes qui en façonnent la manière d’être.
Les intervenants ont tenté de revisiter le statut problématique du corps dans notre culture, dans la mesure où ‘nous passons paradoxalement pour une civilisation du corps qui reconnaît celui-ci dans sa splendeur mais l’entoure à la fois d’entraves et d’interdits’.
Et certains de se demander pourquoi ne cesse t-on, même dans les sociétés les plus strictes, de déjouer le jeu de la censure et de la répression et qu’en est-il des formes de résistance des corps au sein des groupes et des sociétés ?.
D’autres intervenants ont abordé le concept du corps non pas dans ses spécificités biologiques ou physiologiques mais surtout en tant que produit social et culturel et un ensemble de symboles qui se manifestent sous forme notamment de rites et de signes.
Pour eux, le corps est un moyen d’expression et un miroir qui dévoile les différentes formes de contradictions et de spécificités et rend ces différences et ses interactions sociales tout à fait naturelles.
Certains participants ont insisté sur le droit à la santé en tant qu’élément essentiel des droits de l’homme et une condition importante dans la réalisation du développement humain.
Cette rencontre à laquelle ont participé des sociologues, psychologues, artistes plasticiens, anthropologues et universitaires ont également traité d’autres questions relatives aux constructions sociales du corps et aux propos ouverts sur le corps en peinture.
MAP
