Cette enveloppe budgétaire a été consacrée au financement de 156 opérations portant sur la construction de plus de 91.000 unités réalisées sur une superficie de l’ordre de 3.200 ha, précise le document qui relève que 10 priorités ont été fixées par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme pour une gestion rationnelle des ressources disponibles et la réalisation des objectifs escomptés.
Parmi ces objectifs, il convient de citer, entre autres, la réalisation de 100.000 unités d’habitat social chaque année, la lutte contre l’habitat insalubre, avec comme fer de lance la dynamisation du programme Villes sans bidonvilles, la lutte contre le phénomène des constructions menaçant ruine et le renforcement de l’intérêt accordé au monde rural pour faire face au fléau de l’exode rural.
Quelque 1.938 permis d’habiter ont été octroyés dans une première tranche et concernent deux projets, alors que huit autres projets comprenant 7.033 unités ont été achevés avant fin 2005.
Le rapport rappelle qu’une série de mesures a été prise à l’échelle régionale pour accélérer le rythme de réalisation d’habitat social et de villes nouvelles, en l’occurrence la ville nouvelle de Tamansourt qui a fêté, en décembre 2005, son premier anniversaire.
Le secteur privé a, pour sa part, bénéficié, au cours de 2005, de 53 lots de terrain pour la construction de 40.931 logements, note la même source avant de rappeler que plusieurs conventions de partenariat ont été signées entre l’ERAC-Tensift et des promoteurs immobiliers privés pour la construction de plus de 27.000 unités d’habitat.
Dans le cadre de l’encouragement et du soutien au secteur privé pour la réalisation de projets d’habitats sociaux (exonération de taxes et impôts avec comme condition la réalisation de plus de 2.500 habitats sociaux dans une durée ne dépassant pas cinq ans), sept projets ont pu bénéficier de ces avantages dans la région et comprennent 8.737 habitats sociaux, alors que le nombre de permis d’habiter a porté sur 2.281 unités en 2005.
Pour répondre aux besoins des différentes catégories sociales, souligne le rapport, une réflexion a été engagée dans ce sens pour la mise en place de deux nouveaux produits à faible coût (ne dépassant pas 120.000 DH) afin de répondre aux attentes des personnes à faible revenu.
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