Dans un entretien publié mercredi par le journal ‘Aujourd’hui le Maroc’ dans son numéro hebdomadaire Magazine, M. Benabdellah a indiqué que ‘ce partenariat conséquent a permis au champ médiatique et au secteur de la presse écrite en particulier à se développer, ajoutant que le contrat-programme qui a été longuement discuté et approuvé à l’unanimité va permettre à terme de développer notre presse nationale et d’aller vers la création d’entreprises de presse professionnelles et performantes.
L’amélioration des conditions de l’entreprise conduira automatiquement à l’amélioration des conditions de ceux qui y travaillent’, a-t-il estimé, affirmant que ‘si la situation financière des journalistes est meilleure, ils pourront effectuer leur travail dans un environnement plus adéquat et cela va se répercuter sur la qualité de leur rendement’.
Evoquant le projet de code de la presse, M. Benabdallah a indiqué que ce dernier se penche ainsi vers l’instauration d’une certaine clause d’exigence et de responsabilité accrue et si nous ajoutons à ce code un conseil national de la presse, on devrait assister dans les années à venir à l’émergence d’une presse de plus en plus libre et performante.
Concernant la réforme du secteur audio-visuel, M. Benabdellah a indiqué que son département a mis en place ‘une politique volontariste, renforcée par une volonté politique Royale, ajoutant que c’est le véritable moteur de toute cette transformation qu’est entrain de connaître le champ médiatique dans toutes ses composantes. Je ne suis qu’un exécutant , a-t-il dit.
Avec toutes les réformes qui ont marqué les médias au cours de ces dernières années, notamment, la création de la Haute autorité audiovisuelle, la création de lois qui encadre chacune des deux chaînes de télévision, avec la signature dernièrement de cahiers de charges de 2M et de RTM, M. Benabdellah affirme que la libéralisation du secteur est entrain de se concrétiser.
La Société nationale de la Radio-télévision (SNRT) a permis le passage de la RTM d’un statut d’administration à celui d’une véritable entreprise.
‘Cette structure imposera de nouvelles conditions matérielles pour ceux qui y travaillent et il lui appartient à la SNRT de se mettre à niveau et de rehausser la qualité de ses ressources humaines’, a-t-il poursuivi.
Le ministre de la communication a d’autre part considéré que le cinéma représente dignement le Maroc à l’échelle internationale, affirmant la volonté de son département de réussir l’opération de réformes engagées sur tous les fronts.
MAP