S’il le faut, je suis prêt à aller voir Bouteflika pour résoudre le problème”, a-t-il déclaré mardi à l’Institut des Hautes études de management à Rabat. La déclaration inattendue de Lantos, en réponse à la question d’un étudiant, vient corroborer les dires de l’Association des fils de disparus du Sahara, qui évalue le nombre de Marocains toujours en détention à Tindouf entre 60 et 70 personnes. “Nous nous basons, explique Brahim Hajjam, le président de l’association, sur les recensements du CICR et les messages que reçoivent les familles”.
Jusqu’à présent, les autorités marocaines ne relayaient pas assez ces revendications. Maintenant qu’un responsable américain s’avance là-dessus, le dossier prendra-t-il une nouvelle tournure ?
Boujdour