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Khaddam précise dans les colonnes d’Achark al Aoussat qu’il souhaite fédérer les partis de l’opposition syrienne afin de créer l’atmosphère propice pour que le peuple syrien renverse le régime.
Ce régime ne peut être réformé, il ne nous reste donc d’autre solution que de l’évincer, et le peuple syrien sera celui qui l’évincera, assure Khaddam, qui a démissionné de la vice-présidence en juin dernier.
Avec ce nouvel entretien accordé à des médias arabes de son exil parisien, l’ex-vice-président syrien franchit un degré supplémentaire dans la joute verbale qui l’oppose à Damas.
La semaine dernière, il avait accusé Assad et d’autres hauts responsables syriens d’avoir directement menacé Rafic Hariri quelques mois avant l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais à Beyrouth le 14 février dernier.
Le régime baassiste a fait bloc contre lui. Khaddam a été exclu du parti baassiste syrien pour trahison, crime pour lequel les députés à l’unanimité veulent le voir jugé, et les autorités ont annoncé jeudi le gel de ses avoirs en Syrie.
Dans les colonnes d’Achark al Aoussat, Khaddam affirme vendredi qu’il ne vise pas la présidence d’un éventuel nouveau régime en Syrie mais admet nourrir des aspirations politiques. Je veux sauver mon pays, dit-il.
Interrogé sur de possibles liens avec des gouvernements étrangers, il dit n’avoir contacté personne parce que, explique-t-il, le danger doit venir de l’intérieur.
Si le principal vecteur de changement était extérieur à la Syrie, cela causerait du tort aux intérêts du pays, ajoute-t-il.
L’expresse FR
