Quelques jours plus tôt, RSF l’avait conseillé aux internautes marocains pour contourner la censure imposée par les autorités aux sites sahraouis et ce depuis début décembre. Des sites proches du Polisario, comme « arso.org », « cahiersdusahara.com », « wsahara.net », « spsrasd.info » et « afapredesa.org ». Une cyber-guerre menée tambour battant par les autorités contre des portails qui dénoncent ouvertement « l’occupation marocaine sur le Sahara Occidental » et encouragent l’organisation de manifestations. « Reporters sans frontières » avait déjà montré son indignation contre cette décision, arguant que « le filtrage d’un site Internet ne devrait pouvoir être décidé qu’à l’issue d’un procès équitable. Interdire une publication en ligne par simple décision administrative constitue une atteinte grave à la liberté d’expression ».
Source : Boujdour