Cette potentielle riposte se nomme Quaero (« etre en quete », « rechercher » en latin). Présentée l’été dernier par Jaques Chirac, elle est le fruit de mois de travail d’un programme franco-allemand. Ce groupe est à la fois public et privé. Il est composé principalement de l’INRA, le CNRS, l’INA, des universités, Thomson, France Telecom et Deutsche Telekom. Le financement vient principalement de l’Agence pour l’innovation Industrielle (A2I). Cette agence, créée en août 2005 dispose d’un budget d’un milliard d’euros.
Mais à part être européen, quels seraient les atouts de ce projet ? Non, parce que pour espérer prendre une part du gâteau à Google, il faut plus qu’une appartenance géographique ! Et bien le but est tout simplement de faire mieux sur le plan technique que Google. Le moteur de recherche sera basé sur les techniques les plus poussées dans la transcription, la traduction et l’indexation automatisée de documents audiovisuels (typiquement des vidéos). On trouvera aussi un puissante gestion de la reconnaissance et indexation des images.
[img]http://www.wpc-fr.net/images/smilies/00FA000000058780.jpg[/img]Le projet sortira de l’ombre d’ici à la mi-janvier 2006. Il devrait être fonctionnel pour l’été. Quoi qu’il en soit, il semble intéresser les industriels puisque de gros groupes comme Thales aimeraient rentrer dans cette coalisions. Il semble tellement prometteur qu’on le qualifie déjà d’ « Airbus de l’Internet ».
Par contre, Quaero ne sera sûrement le nom définitif de la bête. En effet, le nom de domaine Quaero.com est déjà utilisé par une société américaine. A moins que cela ne ce règle à l’amiable …
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