Ces derniers dans la plupart du temps passent rapidement à la caisse devant des réductions allant jusqu’à 30%, voire 50 % sur les mêmes fringues exposées dans les grands magasins de Casablanca. C’est ainsi que le réseau de clientèle d’A.B ne cesse de s’élargir d’autant plus que ses produits comptent le nec plus ultra. Toujours à Casablanca, mais cette fois-ci, il s’agit d’un jeune homme qui vient de se spécialiser dans ce commerce fructueux qui rapporte gros et qui échappe aux multiples contraintes fiscales imposées par l’économie formelle. Élisant domicile dans un appartement situé dans l’une des ruelles les plus achalandées de la métropole, il est arrivé plutôt rapidement à séduire une gent féminine voulant coûte que coûte être et paraître « in». La fièvre acheteuse compte désormais de plus en plus de victimes aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ces «Fashion Victim» veulent souvent faire des courses et rentrer chez eux le soir avec de nouvelles affaires. Et ce sont surtout les femmes qui y trouvent une sympathique forme de détente, mais aussi une occasion d’être à la page des dernières tendances dans le monde de la mode féminine. Un monde en perpétuel changement qui les pousse constamment à dépenser.
Ce commerce informel de luxe séduit également les hommes qui peuvent désormais s’offrir des costards signés à des prix plutôt abordables.
Les tissus de marques de renommée internationale figurent aussi parmi les offres.
«J’ai des tissus d’excellentes qualités. On peut en faire aussi bien des tailleurs que des caftans», note une jeune femme qui a transformé une partie de son apparemment en un showroom. Et d’ajouter : «Mon offre est plus alléchante et ma clientèle est composée de jeunes femmes aisées».
Le diktat de la mode profite bien à ce circuit qui attire de plus en plus de consommateurs à la recherche de bonnes affaires avec un rapport qualité-prix convenable.
source:aujourdhui